Départ en côte (pour ne pas changer). Il ne pleut pas mais il fait froid. L’étape du jour est quasiment une ligne droite, avec un petit vent constant, et de face ; génial !… Au bout de quelques kilomètres, j’emprunte une piste cyclable qui longe la départementale. Arrivé au niveau du Camping-car, Catastrophe ! Il est embourbé sur le bas-côté de la route. Arrêt pendant plus de 2 heures, le temps de trouver un agriculteur qui nous sort le véhicule avec son télésco agricole. Je suis très très très énervé ! Il est 10h15, et je n’ai fait que 8 km ! Après l’étape difficile d’hier, j’espérais avoir une étape plus cool aujourd’hui, bah c’est raté !!! La rage me fait avancer, mais sans envie. Je zappe les ravitos pour essayer de rattraper le temps perdu. Il est 12h00. Complètement rincé, je décide de faire la pause repas. Je n’en suis qu’au 20^e kilo. Je ne décolère pas. J’écourte la halte, et repars à 13h30. Une ligne droite à n’en plus finir, avec toujours ce vent de face. Finalement je termine l’étape « aux forceps » à Crouzilles, où Betty et Max nous reçoivent pour la nuit. 43,080 km au compteur. Demain est un autre jour …